Fiche chênaie sessiliflore ligérienne acidiphile à alisier torminal

Humidité / Acidité

Risques de confusion

  • Avec la chênaie pédonculée ligérienne à Fragon [fiche n°14] sur les stations les plus riches de bas de versant des variantes modales,
  • Avec la chênaie sessiliflore ligérienne à Fragon [fiche n°12] sur les stations les plus riches.
  • Avec la chênaie pédonculée acidiphile hydromorphe à Molinie [fiche n°3] sur les stations les plus engorgées de la variante engorgée.

Clé de reconnaissance des variantes

5 variantes différenciées par le drainage, la richesse chimique et la texture

du sol :

Grandes caractéristiques

Aspects essentiels

climat
Aire de la chênaie ; précipitations moyennes annuelles assez faibles (moins de 750 mm), bien réparties dans l’année avec un léger déficit hydrique estival.
géologie
Habitat installé sur divers matériaux acides (limons lessivés, limons à silex, sables grossiers...) plus ou moins épais reposant sur des argiles pauvres.
sols
Sols pauvres avec le plus souvent une litière épaisse (moder, dysmoder) qui traduit une faible activité biologique.
végétations caractéristiques
Espèces des milieux acides
Sous-étage :
Formations claires à sous-étage le plus souvent souffreteux. Risque de développement de gourmands sur les Chênes si on ouvre trop le peuplement.

Grandes contraintes spécifiques de l'habitat

a - fragilité chimique
Faible réserve minérale. Installation des semis parfois gênée sur les humus les plus épais (dysmoder, mor, couche OH > 3 cm).
b - fragilité physique
Sols limoneux et argileux non ressuyés, très sensibles au tassement ; sols sablo-limoneux et sablo-argileux sensibles.
c - végétation concurrente
Éricacées (Callune, Bruyère cendrée) envahissantes sur les stations les plus pauvres pouvant compliquer la régénération par la production de substances chimiques toxiques.
Plants et semis parfois étouffés et écrasés par la croissance importante de la Fougère aigle, des Ajoncs et des Genêts.
Enrichissement du sol en azote et protection des plants de la dent du gibier par l’Ajonc et le Genêt.
Bouleaux concurrents, notamment sur les stations dégradées.
d - sècheresse climatique
Plus forte sensibilité des peuplements feuillus aux épisodes de sécheresse que dans d’autres habitats.
e - risque incendie
Milieu très sensible, notamment en raison de l’abondance de Fougère aigle sèche facilement inflammable à la fin de l’hiver et au début du printemps
  • Hydromorphie
    marquée dans les 30 premiers centimètres :
    • Au moins 2 espèces des milieux engorgés

      ou
      Molinie abondante (recouvrement supérieur à 10%) :
    • Si non :
  • Pente marquée (>20 %)
    ou forte pierrosité (blocage de la tarière dans les 40 premiers centimètres à chacun des 3 essais dans un rayon de 15 mètres)
    ou sables épais (> 70cm)
    ou horizons à dominance sableuse jusqu'au blocage de la tarière :
    • de forme dysmoder ou mor
      ou
      au moins deux espèces des milieux très acides secs ou mésophiles
      sur au moins 5% de la surface :
    • Si non :
  • Si non :
    • Horizon à dominante argileuse dans les 30 premiers centimètres :
    • Si non :