Fiche chênaie sessiliflore ligérienne à fragon

Humidité / Acidité

Risques de confusion

  • Avec la chênaie pédonculée ligérienne à Fragon [fiche n°14] sur les stations de bas de versant,
  • Avec la chênaie sessiliflore ligérienne acidiphile à Alisier torminal [fiche n°11] sur les stations les plus pauvres chimiquement de la variante acidicline modale [fiche n°12a] et de la variante acidiclien engorgée [fiche n°12ae]
  • Avec la chênaie pubescente à Garance voyageuse [fiche n°13] sur les stations les plus sèches et les plus riches en carbonate de la variante calcicole sèche [fiche n°12cs]
  • Avec la chênaie pédonculée hydromorphe à Laîche glauque et à Brachypode penné [fiche n°3] sur les stations les plus engorgées des variantes acidiclines engorgées [fiche n°12ae] et des variantes riches et engorgées [fiche n°12re]

Clé de reconnaissance des variantes

6 variantes différenciées par la qualité du drainage et le niveau trophique :

Grandes caractéristiques

Aspects essentiels

climat
Aire de la chênaie ; précipitations moyennes annuelles assez faibles (moins de 750 mm) mais bien réparties dans l’année avec un léger déficit hydrique estival.
géologie
Habitat installé sur des matériaux riches. Une part de ces sols est constituée d’argiles issues de la décarbonatation des substrats calcaires sous-jacents ou d’argiles sédimentaires riches. Ces dernières peuvent être recouvertes par des couches sableuses ou limoneuses plus ou moins épaisses parfois légèrement appauvries ; une autre part est issue d’anciennes alluvions sableuses, ou des colluvions riches.
Sous-étage :
Dynamique pouvant gainer les essences objectifs.

Grandes contraintes spécifiques de l'habitat

a - fragilité physique
Sols limoneux et argileux non ressuyés très sensibles au tassement ; sols sablo-limoneux et sablo-argileux également sensibles mais dans une moindre mesure.
b - végétation concurrente
Dynamique importante (Ronce, Charme et Noisetier) étouffant les semis et plants si aucun travail de dégagement n’est engagé lors du renouvellement.
c - sècheresse climatique
Plus forte sensibilité des peuplements feuillus aux épisodes de sécheresse que dans d’autres habitats.
  • Effervescence
    dans les 50 premiers centimètres (cailloutis calcaires, effervescence
    de la terre fine, roche calcaire) :
    • hydromorphie
      dans les 30 premiers centimètres
      et au moins 2 espèces des milieux engorgés
      ou Molinie recouvrante (> 10%)
    • Si non :
      forte pierrosité (blocage de la tarière dans les 40 premiers centimètres au bout de 3 essais dans un rayon de 15 mètres) :
    • Si non :
  • Si non, au moins 3 espèces des milieux acides
    :
    • Hydromorphie
      marquée dans les 30 premiers centimètres
      et au moins 2 espèces des milieux engorgés
      ou Molinie recouvrante (> 10%) :
    • Si non :
  • Si non,
    de forme hémimoder ou dysmull ou oligomull
    et moins de 3 espèces des milieux riches
    :
    • Hydromorphie
      marquée dans les 30 premiers centimètres
      et au moins 2 espèces des milieux engorgés
      ou Molinie recouvrante (> 10%) :
    • Si non :